Marwan Muhammad (CCIF) veut fédérer la communauté musulmane en France... et en devenir le chef naturel ?
Vous devriez dès aujourd'hui savoir qui est Marwan Muhammad du CCIF, cet "auteur et statisticien" interrogé sur de nombreux plateaux télé qui, suite aux interdictions récentes de burkini à Cannes et Villeneuve-Loubet, a décidé de faire monter en puissance son association en des termes qui posent question, puisqu'il souhaite que "chaque famille" ait le "réflexe" "d'adhérer et de donner de son temps au CCIF". Cette formule traduit une stratégie quasi totalitaire.
Voici 5 choses à savoir sur ce musulman-militant. Et une donnée essentielle sur le personnage en fin d'article.
I. Marwan Muhammad est le directeur exécutif du CCIF
Depuis mars 2016, Marwan Muhammad est le directeur exécutif du CCIF, le Collectif Contre l'Islamophobie en France créé en 2003. Samy Debah est le président du CCIF.
Il vous suffira d'aller sur sa fiche wikipédia pour apprendre qu'il est né de père égyptien et de mère algérienne en 1978 à Paris et qu'il grandit dans le quartier pittoresque de la Goutte d'Or à Paris puis dans le 93 à Gennevilliers, un coin non moins pittoresque.
Loin d'être un incapable, il avait bien commencé sa carrière dans la finance. Et puis... il a brusquement quitté cette brillante carrière pour "lutter contre l'islamophobie". Comprendre : militer en faveur de l'islam, une des réalités que recouvre le mot "jihad" qui veut dire "effort", effort étant compris comme l'effort pour répandre l'islam.
Le CCIF veut faire de l'idée même du rejet de l'islam ("une opinion") un délit
Et c'est dans ce sens qu'il faut comprendre le slogan du site internet du CCIF, "l'islamophobie n'est pas une opinion, c'est un délit" car, contrairement à ce que le CCIF prétend sur sa page de présentation, à savoir qu'il n'a pas porté plainte contre les caricatures de Charlie Hebdo parce qu'il respecterait la liberté d'expression, à terme, le but est de neutraliser toutes les prises de parole négatives sur l'islam en assimilant une opinion à des agressions physiques parfois invérifiables.
C'est tout le problème de la définition du mot "islamophobie".
A gauche son portrait officiel. Mais il a l'air bien plus sympathique sur l'imprim'écran à droite et puis comme ça, vous pouvez bien voir sa marque sur le front, que les musulmans les plus pratiquants obtiennent à force de se prosterner et d'appuyer le front contre le sol
Le Courrier de l'Atlas a retracé son parcours.
A partir du 1er mars, Marwan Muhammad, l’ancien porte-parole, devient le nouveau directeur exécutif du CCIF.
« Après avoir été le porte-parole de notre organisation de 2010 à 2014, puis conseiller spécial auprès du Bureau des institutions démocratiques et des droits humains de l’OSCE, de 2014 à 2016, Marwan Muhammad aura pour responsabilité de coordonner et de consolider le travail opérationnel du CCIF, tout en développant et en renforçant la visibilité du CCIF, au niveau national comme international » résume le collectif contre l’islamophobie en France via un communiqué.
A partir du mardi 1er mars, ce statisticien de formation, va devenir le nouveau directeur exécutif du CCIF fort d’une expérience engrangée dans son rôle diplomatique à l’OSCE.
Oui, vous avez bien lu. De 2014 à 2016, Marwan Muhammad s'est vu offrir le poste de conseiller spécial auprès du Bureau des institutions démocratiques et des droits humains (sic) de l’OSCE, Organization for Security and Co-operation in Europe, l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe.
En fait selon un article récent du Canard Enchaîné, Marwan Muhammad aurait tout simplement été poussé vers la sortie pour son lobbying pro-islamiste un peu trop visible.
Une version que Marwan Muhammad menace implicitement d'attaquer en justice :
Attention ! Ne pas confondre Marwan Muhammad et Marwan Mohammed
Wikipédia associe Marwan Muhammad à Marwan Mohammed, Tariq Ramadan et Rokhaya Diallo (Indivisibles).
Clarifions tout de suite ce point de détail : Marwan Muhammad et Marwan Mohammed sont bien deux personnes différentes et "Mohammed" n'est pas une orthographe différente du nom "Muhammad".
La confusion est facile, d'autant plus que Marwan Mohammed aussi est engagé dans un islam militant : en 2013 il a publié un ouvrage intitulé "Islamophobie: comment les élites françaises fabriquent le problème musulman" coécrit avec Abdellali Hajjat. Et que les deux se soutiennent mutuellement :
Le GODF refuse Marwan Mohammed en loge
Les 25 & 26 septembre 2014, le Conseil de l'Ordre du GODF a décidé à l'unanimité de supprimer la Tenue Blanche Fermée (prévue le 18 novembre 2014) de la Loge " Liberté de Penser " (Versaille...
http://blogs.lexpress.fr/lumiere-franc-macon/2014/12/01/le-godf-refuse-marwan-mohammed-en-loge/
Le Grand Orient de France a refusé à Marwan Mohammed de tenir une conférence en 2014 suite à des propos explicitement anti-laïcité. Et devinez quoi ? Marwan Muhammad a volé au secour de Marwan Mohammed
Marwan Mohammed est "sociologue".
II. Marwann Muhammad aime le débat et la discussion... mais seulement avec des Frères Musulmans et des salafistes
Ce qu'on retient de cette interview menée par Julien Arnaud sur LCI datant du 5 avril 2016 :
- Demander à Marwann Muhammad de donner son avis sur la burqa ou les propos de l'imam de Brest concernant la musique, c'est "participer à l'essentialisation" et aux "amalgames". Bref, il ne condamne pas.
- Marwann Muhammad n'a aucun problème à dîner avec des gens avec qui il est en désaccord. Mais seulement lorsque ce sont des salafistes et des Frères Musulmans.
- D'ailleurs, il est pour la pluralité des opinions. Mais seulement avec des salafistes et des Frères Musulmans.
Pour Colin Brunel d'Acrimed, cette interview ressemblait à un véritable "interrogatoire". Acrimed est un site de gauche anti-libérale et pro-palestinien.
D'ailleurs, Marwan Muhammad est ouvert au débat contradictoire avec les fameux imams du Salon de la femme Musulmane à Pontoise en septembre 2015.
Voici donc Marwan Muhammad en plein débat contradictoire avec Nader Abou Anas, imam de la mosquée Al Imane du Bourget, qui affirme que "la femme (...) ne sort de chez elle que par la permission de son mari" et que si elle refuse de faire son devoir conjugal, "les anges la maudiront toute la nuit".
Marwan Muhammad se force aussi à discuter avec Rachid Abou Houdeyfa, imam de la mosquée de Brest. Et proche du CCIF. C'est lui qui explique le plus sérieusement du monde aux enfants qu'écouter de la musique les transformera en singe et en porcs. Et sur les femmes qui ne portent pas le voile, il est très clair : "Si la femme sort sans honneur, qu'elle ne s'étonne pas que les hommes abusent de cette femme-là."
Selon Samy Debah, le président du CCIF, Rachid Abou Houdeyfa est un personnage de "grande qualité" (https://youtu.be/l5BTVSiiQVI)
/// Ajout 02/09/2016 :
Le journaliste Bahar Kimyongur postait sur le réseau Twitter une photo datant de 2013 de Marwan Muhammad et d'Iliass Azaouaj, un belgo-marocain engagé depuis aux côtés de l'Etat Islamique.
Souvenir de 2013.
— Bahar Kimyongur (@Kimyongur) 30 août 2016
Marwan Muhammad du @ccif et Iliass Azaouaj,combattant belgo-marocain de l'EI mort en Syrie en 2014 pic.twitter.com/hayqkcG0ms
Un jour plus tard, Bahar Kimyongur avait reçu des menaces insultants et diffamants sur le même réseau social :
En 2011, le CCIF crée les "dîners du CCIF". Pour recopier les "dîners du CRIF" ?
Vous avez entendu parler des traditionnels dîners du CRIF, le Conseil Représentatif des Institutions juives de France, auxquels se rendent les élus ? Le CCIF a voulu faire pareil et a du penser qu'en jouant sur la proximité phonétique, il drainerait autant de "people" et d'élus. Il a donc créé les "dîners du CCIF", en 2011.
S'abaisser à un tel plagiat vous semble pitoyable ?
En tout cas, y participer vous aurait coûté 200€, "avant déduction fiscale". En 2015, vous auriez croisé Noor Tagouri, la "première journaliste américaine voilée sur une grande chaîne d'information", CBS, ainsi que Corinne Narassiguin, la porte-parole du Parti Socialiste venue représenter Jean-Christophe Cambabélis.
En 2014, pour sa 3ème édition, c'est Tariq Ramadan que vous auriez eu le privilège d'entendre. Comme en 2012. Et comme en 2013.
Ces dîners accueillent la crème de l'islam politique et fondamentaliste (comme Ahmed Jaballah, Nabil Ennasri, Nader Abou Anas, Rachid Abou Houdeyfa), mais aussi des militants racistes, antisémites et/ou ouvertement anti-républicains comme Houria Bouteldja et Rokhaya Diallo.
III. Marwan Muhammad ne conteste pas l'"identité française" et les "droits humains" : il veut juste les redéfinir
En 2012, le CCIF a voulu lancer une campagne intitulée "Nous (aussi) sommes la nation". La campagne a été refusée par la RATP, au grand dam des médias musulmans, parce que selon la direction celle-ci revêt un "caractère politique et confessionnel".
A l'époque, Karim Zeribi, élu marseillais EELV, tombe dans le piège et s'offusque de cette interdiction "pour une fois" qu'on voit "des gens de toutes confessions" "[s'approprier] le drapeau français".
L'affiche reproduit le "Serment du Jeu de Paume", un tableau représentant un épisode charnière précédant la Révolution Française et l'avènement d'un tout nouveau régime politique : en l'occurrence, la République.
En fait le choix du mot "s'approprier" n'est pas mauvais puisqu'il n'est pas loin du mot "déposséder". Dans la même veine, le mot "aussi" mis entre parenthèses est problématique car "Nous sommes la nation" dépossède clairement les français se réclamant de la Républicaine laïque ou de toute autre forme politique non musulmane de la nation française. A l'époque, Marwan Muhammad est le porte-parole du CCIF et l'objectif de cette campagne est bel et bien d'opérer la fusion entre la visibilité de l'islam et une esthétique républicaine, nationale, française et surtout révolutionnaire.
Qui a le droit de dire que la France dans trente ou quarante ans ne sera pas un pays musulman ? Qui a le droit ? Personne dans ce pays n’a le droit de nous enlever ça. Personne n’a le droit de nous nier cet espoir-là. De nous nier le droit d’espérer dans une société globale fidèle à l’islam. Personne n’a le droit dans ce pays de définir pour nous ce qu’est l’identité française.
Ces propos, Marwan Muhammad nie les avoir tenus. Faux, ces propos ne sont pas un "hoax d'extrême-droite" rétorque Mohammed Sifaoui, président de l'association "Onze Janvier". Et de rappeler qu'ils figurent dans l'ouvrage d'Elisabeth Shemla, "Islam, l'épreuve française".
Une autre affiche de la campagne "Nous (aussi) sommes la nation". Ici : "Une famille française, 2012" (sic). Ils osent tout."
Voici à quoi ressemble une "famille française" en 2012 selon le CCIF : une petite famille à la peau blanche, pour contrer la théorie d'extrême-droite du "Grand Remplacement", souriante et unie, avec deux petites filles blondes, une maman voilée et un papa épanoui. A cette époque, la volonté du CCIF est visiblement de nous aider à nous projeter dans une identité musulmane. Aussi, il nous propose une représentation de ce que pourrait être une France musulmane.
Ce qu'il faut comprendre, c'est que pour le CCIF et son entourage idéologique, tout ça part d'un bon sentiment. Peut-être sous-estimons nous leur incompréhension et leur blessure narcissique face au rejet. Mais cela ne peut pas non plus être une raison pour céder aux exigences de M. Muhammad.
Toujours est-il que ce que Marwan Muhammad et son équipe veulent nous faire comprendre c'est qu'ils n'ont rien contre l'identité française. Si celle-ci devient musulmane.
Marwan Muhammad veut faire passer les signes d'adhésion à un islam de plus en plus radical pour des "droits humains fondamentaux"
Et parfois, c'est nous-mêmes qui tendons le bâton pour nous faire battre. Comme lors de cette session de formation en mai 2015 organisé à la European Youth Center Budapest (#eycb20), intitulée "Human Rights Facing Islamophobia" (sic) (#HRFacingIslamophobia), à laquelle Marwan Muhammad était présent, au titre de son poste à l'OSCE.
Ont également participé un organisme nommé FEMYSO, dont le logo fait très européen mais qui se présente comme "The Voice of Muslim Youth in Europe" et l'ENAR, "The European Network Against Racism (ENAR) is the voice of the anti-racism movement in Europe."
Starting the 1st session of today with @Marwan_FX from @OSCE and Shane Ocurry from @ENAREurope #HRFacingIslamophobia pic.twitter.com/O6fVRpQ4xG
— FEMYSO (@FEMYSO) 5 mai 2015
Marwan Muhammad ne perd pas une occasion de semer la confusion entre signes religieux musulmans et droits fondamentaux, comme dans cette interview données à la chaîne LCI le 16 août 2016 :
CCIF (Collectif Contre l'Islamophobie en France) - Timeline | Facebook
Quand les politiques créent des polémiques islamophobes et qu'ils demandent aux musulmans d'être "discrets", on leur répond ça... C'était sur LCI ce soir. On partage, on commente et on adhèr...
https://www.facebook.com/192210704127791/videos/1431505676864948
Ce qu'il faut en retenir :
- Marwan Muhammad veut qu'on parle du CCIF non pas comme d'une "association musulmane", mais comme d'une association qui "défend les droits humains (sic), y compris notamment ceux des musulmans et des musulmanes" ; ce qui est faux, puisque le CCIF ne fait rien d'autre qu'attaquer et communiquer contre ceux qui essayent de contrer la visibilité grandissante de signes religieux musulmans radicaux tout en se drapant dans la "défense" des femmes musulmanes "agressées" ou "insultées".
Problème : leurs chiffres sont largement contestés.
Toujours est-il que Marwan Muhammad sait que dans l'imaginaire occidental, européen et français, le mot "droits humains" résonne comme un totem, et qu'il a tout intérêt à s'allier à ses puissants défenseurs.
- Il invoque une "restriction des libertés fondamentales sans motif valide et légitime", une mesure "discriminatoire", "raciste", et "intolérant(e)" ... pour défendre le droit d'afficher des signes d'adhésion à une doctrine radicale, intolérante, misogyne, antisémite, totalitaire, qui est, rappelons-le, l'anti-chambre de l'islamisme, et le terreau idéologique du terrorisme. Même Libération l'envisage dans cet article de Novembre 2015.
- Pour discréditer le maire de Cannes, Marwan Muhammad souligne que sa mairie présente un déficit budgétaire de 200 millions d'euros. Utiliserait-il le même argument contre une des 114 mairies qui a fourni des locaux gracieusement pour servir de lieu de prière à la communauté musulmane pour "effectuer un rattrapage" au lieu de renflouer leur caisse?
- Marwan Muhammad déplore que les hommes politiques soient "incapables de trouver un projet politique qui rassemble" et "masquent cette incompétence par des polémiques islamophobes".
Une rhétorique servie depuis longtemps par Tariq Ramadan mais qui sied bien mieux aux leaders arabo-musulmans agitant le chiffon rouge de la destruction d'Al Aqsa pour occuper leurs administrés avec la haine des juifs et détourner leur attention de la situation catastrophique de leur pays. Cette rumeur aurait été lancée en premier lieu par le mufti Al Husseini de Jerusalem lorsqu'il a voulu aider le IIIe Reich.
- Marwan Muhammad regrette que la société exclue les femmes voilées. Alors que c'est la partie de la communauté musulmane qui se radicalise qui pratique elle-même une véritable ségrégation en "confessionnalisant" une journée dans un centre aquatique ou un camp d'été.
- Pour lui, le problème est dans le "regard" de celui qui voit dans le burkini un signe d'archaïsme, pas dans le burkini lui-même. Le verra-t-on un jour militer pour la réhabilitation de la svastika parce que le problème se situe non pas dans l'objet mais bien dans le regard porté sur l'objet ?
L'article que vous êtes en train de lire n'est pas le premier à tenter d'alerter sur l'agenda de Marwan Muhammad et du CCIF
Plusieurs personnalités et journalistes tirent la sonnette d'alarme pourtant depuis plusieurs années :
Le CCIF n'est pas une association qui prône une approche antiraciste républicaine - ce qui aurait suffi pour leur apporter un soutien -, les membres de ce collectif sont étroitement liés à l'UOIF et, par conséquent, inféodés à la pensée totalitaire et extrémiste des Frères musulmans.
Ce collectif qui refuse de condamner le terrorisme islamiste cherche aussi à dénier ce droit aux différents acteurs de la société civile. Une prétendue association antiraciste qui, cela dit, a aussi beaucoup de mal à condamner l'antisémitisme, surtout lorsque celui-ci s'exprime à travers les actes ou les paroles de groupes islamistes ou d'individus fanatisés.
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http://islamophobie.org/collectif-contre-lislamophobie-en-france-5-verites-sur-le-ccif/
Ajout du 05/09/2016
ENQUÊTE - Derrière le tapage organisé tout l'été autour des tenues de bain islamiques se profile un chef d'orchestre : le Collectif contre l'islamophobie en France. Une association très effic...
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/09/04/01016-20160904ARTFIG00101-le-lobby-du-burkini.php
Ajout du 05/09/16
Et malgré ça, des journalistes continuent de l'inviter sur leur plateau télé - voir plus bas.
IV. Marwan Muhammad veut en découdre avec la République et la laïcité
Voici le discours de Samy Debah, président du CCIF, en 2013, lors d'un congrès de l'UOIF au Palais des Congrès à Paris
Samy Debah, président du CCIF, comme Marwan Muhammad, directeur du CCIF, veulent établir un "rapport de force"
En 2013 lors d'un congrès de l'UOIF à Paris, Samy Debah proposait "à la communauté musulmane" de construire un "rapport de force".
En 2016, Marwan Muhammad lui reprend la formule. Pourquoi ? Parce qu'au 11 août, après Cannes, Villeneuve-Loubet vient de prendre un arrêté pour interdire le burkini. Depuis, la municipalité de Sisco vient de faire de même, ainsi que le Touquet, Leucate et bien d'autres.
Nous devons être très malins dans notre manière d'utiliser les organisations internationales
"Ca doit devenir un réflexe dans chaque famille d'adhérer et de donner de son temps au CCIF." : pourquoi cette phrase pose problème ?
En demandant à "chaque famille" de s'impliquer dans le CCIF, Marwan Muhammad veut positionner le CCIF comme une sorte de parti unique auquel chaque famille serait rattachée par un de ses membres, un peu plus militant que les autres. Le profil type ? Un individu ayant besoin d'avoir un cheval de bataille pour se valoriser auprès de ses proches ou exercer sur eux une autorité.
C'est exactement ce qui a permis aux régimes totalitaires de tenir aussi longtemps. En URSS, sous Ben Ali en Tunisie, et comme dans tous les régimes totalitaires, le pouvoir en place distillait une terreur telle que les individus avaient peur de dévoiler leurs idées y compris à leur entourage familial.
Ce qui nous permet de penser que la stratégie de Marwan Muhammad est de nature totalitaire.
Marwan Muhammad veut mobiliser la communauté musulmane en France. Et en devenir le chef ?
@OlivierRimmel je propose Marwan Muhammad, directeur exécutif du CCIF. Cultivé, brillant orateur, trilingue. Une pointure
— Poulpe Masqué (@Momoh_Nad) 17 août 2016
L'agenda politique de Marwan Muhammad ?
Se positionner en représentant de la communauté musulmane de France
Ajout 27/08/16. 2 choses intéressantes : Marwan Muhammad constate le "rejet massif" des musulmans de la Fondation pour l'islam, et il refuse d'en briguer la tête, pour garder toute sa marge de manœuvre.
Discours martial, petites phrases... C'est un discours d'homme politique. Car de toute évidence, l'ambitieux directeur du CCIF veut prendre la tête d'une communauté musulmane sur laquelle il sera sûr de pouvoir s'appuyer, notamment pour positionner le CCIF en alternative à la Fondation de l'islam de France et Jean-Pierre Chevènement, pressenti pour en prendre la direction.
Dans la publication ci-dessus, on comprend très clairement que son moteur n'est pas un pouvoir qu'on lui accorderait, mais bien celui qu'il veut conquérir : Marwan Muhammad vise beaucoup plus haut que la Fondation de l'islam de France.
Il a donc décidé, comme il le dit si bien lui-même de "sonner l'alerte générale", de mobiliser toute la communauté musulmane et de faire monter l'exaspération des personnes de confession musulmane en montant en épingle le moindre rejet d'un signe religieux, plutôt que d'inciter les musulmans à accepter la loi du pays. Ces ressors discutables, même d'autres édiles musulmans ont remarqué.
A propos du CCIF, voici ce que dit Abdallah Zekri, qui dirige l'Observatoire de l'islamophobie du CFCM, en 2013 :
Leur objectif est de faire peur à la communauté musulmane. Ils allument le feu en permanence… Nous, vendredi, nous appelions au calme.
Marwan Muhammad délivre des formations d' "autodéfense intellectuelle" pour faire des émules
Marwan Muhammad organise également des formations sur une journée en "auto-défense intellectuelle" pour environ "400 personnes" à chaque session. La formule fait sourire en même temps qu'elle ne laisse aucune place au doute : le directeur du CCIF veut donner des outils aux musulmans -qui en sont demandeurs- pour qu'ils puissent "structurer leur pensée", argumenter et ainsi "(re) construire le monde" (sic).
Marwan Muhammad - Timeline | Facebook
Marwan Muhammad. 73,089 likes · 31,259 talking about this. Auteur et statisticien. Directeur du CCIF. Membre de FoulExpress. #Stats #Diplomatie...
https://www.facebook.com/MarwanMuhammadOfficiel/posts/711609872311586
Vous vous demandez à la construction de quel genre de monde tous ces gens s'attellent ? Reportez-vous à la citation (qu'il conteste) où il parle de l'"espoir" d'une "une société globale fidèle à l’islam".
La distribution de pains au chocolat en 2012 pour tourner en dérision les propos de Copé, c'est le CCIF
Le 10 octobre 2012, c'est le CCIF qui distribuait des pains au chocolat à Saint Lazare en réponse aux déclarations de Jean-François Copé lors d'un meeting à Draguignan quelques jours plus tôt. Ce dernier avait rapporté une anecdote qui lui avait parue scandaleuse, à savoir que dans certains quartiers, des enfants s'étaient vus arracher leur pain au chocolat au motif qu'"on ne mange pas pendant le ramadan". En septembre 2015, soit 3 ans plus tard, Jean-François Copé ne retire pas un mot de ce qu'il a dit.
L'acharnement de l'employée voilée contre la crèche Baby-Loup en 2014, c'est le CCIF
C'est le CCIF qui assista (insista) l'employée de la crèche Baby Loup qui voulut contester son licenciement en 2014 lorsqu'elle revint d'un congé maternité voilée, alors que cette crèche stipulait clairement la neutralité religieuse et politique pour ses salariés. Cette affaire incitera les législateurs à voter une loi pour éviter que d'autres cas similaires ne se produisent. Finalement, le licenciement sera bien confirmé mais le chemin aura été laborieux.
La contestation systématique des arrêtés anti-burkini, c'est le CCIF
C'est encore le CCIF qui a déclaré le 17 août 2016 qu'il porterait plainte systématiquement contre les municipalités qui prennent des arrêtés anti-burkini et porterait les affaires devant le Conseil d'état en cas de rejet de leur référé par le Tribunal administratif.
Le discrédit sur le débat autour de l'islam après chaque attentat islamiste et l'absence de condamnation de l'islamisme, c'est encore le CCIF
Après chaque attentat perpétré au nom de l'islam, le CCIF et son entourage idéologique s'empressent de mettre un couvercle sur les débats en proposant une unité nationale... mais sous leur houlette, notamment en promouvant le hashtag #NousSommesUnis et en signant une tribune du même nom. Une façon de neutraliser les discours anti-islam à la source et de carresser juste après que d'autres aient frappé.
D'être la consolation après le massacre. De se présenter comme une solution de vivrensemble lorsque nous sommes le plus vulnérables. De plus, cette démarche s'accompagne d'une absence systématique de condamnation de la doctrine qui sous-tend ces attentats.
En revanche, n'attendez aucun appel à l'unité de leur part dans le cas où des musulmans seraient agressés.
En juin 2015, au lendemain de la décapitation d'Hervé Cornara, le CCIF s'empresse de dénoncer... Mohammed Sifaoui et l'islamophobie
En ce mois de juin 2015, l'association islamiste aura fini par laisser tomber le masque. Le jour de l'attentat contre une usine en Isère et la décapitation d'Hervé Cornara, un chef d'entreprise, lâchement assassiné par un islamiste baignant depuis plusieurs années dans cette pensée nihiliste et totalitaire, ce jour-là, alors que l'indignation était générale, le site du CCIF diffusait un communiqué pour dénoncer... le "chantre de la haine" que je serais.
Quelques heures après ce crime horrible, un autre communiqué de l'association islamiste viendra commenter l'attentat perpétré dans la région lyonnaise en expliquant que... "l'islamophobie" serait plus grave que les attentats qui ne sont évidemment jamais désignés clairement comme actes de nature islamiste dans la rhétorique du CCIF.
En 2015 sur le plateau d'Itélé, lorsque Claude Askolovitch demande à Elsa Ray, bourguignonne convertie à l'islam et porte-parole du CCIF à cette époque, si "en tant que croyante musulmane" elle est "choquée, blessée, salie" par la la présence de 500 personnes à l'enterrement du terroriste auteur des attentats de Copenhage, celle-ci bégaye et condamne de façon vague "tous les discours d'intolérance, de racisme"...
Ce double attentat, qui a fait 2 morts, s'est déroulé le 14 février contre une synagogue et un centre culturel où se tenait un débat sur le thème « Art, blasphème et liberté ».
Interdire les signes d'un islam de plus en plus revendicatif serait-il donc une mauvaise idée ?
Face à cette situation, il est facile de penser que le CCIF ne fait que ré-agir à l'interdiction récente du burkini sur 2 plages. Certains diront peut-être "surréagir"... En résumé, puisque ces mesures provoquent l'ire de l'association, nous devrions peut-être les abandonner.
Mais rappelons quelques éléments :
- Le CCIF a été créé en 2003. La loi interdisant le voile à l'école (2004), et la loi anti-voile intégral (2010) n'étaient donc pas encore passées et pourtant, les fondateurs de ce collectif ont éprouvé le besoin de se constituer en association. En réponse à quelle "agression" dans ce cas ?
- Selon la fiche Wikipédia, la création de ce collectif ferait suite aux propos de Claude Imbert, qui a déclaré sur LCI « Je suis un peu islamophobe et ça ne me gêne pas de le dire ».
Des propos donc. Pas une agression physique, pas une "ratonnade", pas des actes de vandalisme, non. Une parole, libre. Si cette version des faits est exacte, elle en dit long sur les véritables motivations du CCIF : non pas défendre des personnes de confession musulmane, mais se servir de leur drame personnel pour neutraliser les prises de parole négatives sur l'islam.
Il est temps de rappeler que ces arrêtés sont pris en réponse à la prolifération de signes d'adhésion à un islam de plus en plus fondamentaliste
Il est temps de dire que depuis que les attentats de masse ont commencé en France, de plus en plus de musulmans veulent montrer qu'ils quittent la communauté républicaine pour réaffirmer de façon visible leur appartenance à la "oumma"
Encore une fois, il ne faut pas inverser le problème : de plus en plus de musulmans se radicalisent et affichent clairement les signes d'appartenance à un courant fondamentaliste, radical, sans compromis et anti-républicain de l'islam, alors que nous faisons face à plusieurs attentats meurtriers de masse depuis 2012.
C'est-à-dire que ces musulmans, voyant ces attentats islamistes, décident au fur et à mesure, consciemment ou inconsciemment, de se mettre du côté d'un islam de plus en plus fondamentaliste et radical. En résumé, ces musulmans quittent clairement la communauté républicaine pour réaffirmer leur appartenance à la "oumma", la "communauté des croyants" musulmans.
Rappelons quand même que le "terrorisme" est un mode opératoire qui vise à imposer, par la terreur, un projet de société ou une idéologie. Les récents attentats s'expriment au nom de l'islamisme. Le plus souvent au nom du salafisme djihadiste. Dire par conséquent qu'il s'agit de "terrorisme islamiste" n'est ni faux, ni mensonger, ni diffamatoire, ni raciste,...ni "islamophobe". Le "point CCIF" c'est donc ce chantage qui vise à rayer du débat public les mots "islam", "islamisme", "salafisme"... et, surtout d'empêcher toute critique à leur endroit.
V. L'ambitieux Marwan Muhammad est de plus en plus invité sur les plateaux TV et le CCIF se vante d'être reconnu au niveau Européen
Comme Tariq Ramadan avant d'être "grillé" - au grand dam de ses supporters - , Marwan Muhammad est un "bon client" des médias et c'est pour cette raison qu'il faut s'intéresser maintenant à son discours, ses fréquentations, et ses projets.
On notera également que sa marque au front est maquillée lorsqu'il se trouve sur un plateau.
De plus, le CCIF a ses entrées dans de nombreux organismes et s'est rapidement et efficacement intégré dans le paysage associatif "acceptable" pour les institutions.
Au niveau européen, le CCIF a reçu en 2013 le soutien financier de la Commission Européenne, dans le cadre de la mise en place d’un projet de collecte des données sur les actes islamophobes, dans huit pays européens, conjointement mené avec d’autres associations.
Les statistiques du CCIF sont une référence au niveau européen et ont été utilisées et/ou validées par des institutions auprès desquelles il est un contributeur régulier. Le Conseil de l’Europe se base sur nos chiffres dans son rapport (en complément de ceux du ministère de l’intérieur), l’Agence des Droits Fondamentaux (FRA) nous invite régulièrement à contribuer et à la conseiller pour ses projets, , l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) valide et publie nos statistiques sur les crimes de haine chaque année et l’ONU reconnait la qualité de notre travail, puisque le CCIF détient depuis 2011 le Statut Spécial Consultatif, au sein du Conseil Economique et Social (ECOSOC).
Notre approche fait aussi référence et est soutenue par le réseau européen contre le racisme ENAR.
Du point de vue institutionnel, le CCIF est régulièrement auditionné par la CNCDH
Au niveau gouvernemental, le CCIF fait partie des organisations incluses par le ministère de l’intérieur dans l’instance de dialogue sur l’islam.
En somme, voici le degré de crédibilité dont le CCIF jouit auprès de nos institutions, malgré des mises en garde d'acteurs associatifs et de journalistes.
// Ajout 11/10/2016
Dans son émission du 06 octobre, Complément d'Enquête a consacré une partie de son investigation au CCIF, et montre un courrier dans lequel l'ONU nie avoir accordé toute accréditation à l'association à Marwan Muhammad.
Selon Libé, l'association dispose bien d'un statut consultatif auprès du Conseil économique et social (Ecosoc) des Nations unies sous le nom de «Association de défense des droits de l’Homme», un nom qui a changé depuis 2012 puisque désormais, le CCIF s'appelle officiellement «Association de défense des droits de l’Homme-Collectif contre l'islamophobie en France».
Le CCIF jouit donc effectivement d'une reconnaissance à l'ONU en tant qu'ONG.
«Il y a actuellement 4 507 ONG auxquelles l'Ecosoc a accordé un statut consultatif et l'Association de défense des droits de l'Homme est l'une d'entre elles», nous confirme-t-on au bureau des Nations unies à Genève chargé des relations avec les ONG.
Pour autant, si le racisme existe, l'Etat ainsi qu'une large partie de la société civile le rejette. Pourtant, certaines chapelles, comme l'obscur Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), profitent du climat ambiant, de la naïveté ou de la lâcheté des responsables politiques et de la crédulité de quelques musulmans, pour entretenir un malaise dès qu'un débat légitime doit s'installer sur des thématiques liées à l'islam. Les membres du CCIF ont trouvé un créneau pour anesthésier le débat public et empêcher toute critique des différents courants prônant un islam politique. Ils avancent leurs pions d'une année à l'autre espérant s'imposer comme un acteur important et crédible.
On dirait que ce que redoutait Mohammed Sifaoui est bel et bien en train de se produire.
Qui finance le CCIF ?
Si le CCIF ne dévoile aucune information sur ses donateurs, la campagne, "Nous (aussi) sommes la nation", elle, a bien été financée par l'Open Society, une ONG appartenant au très obscur George Soros, un milliardaire américain qui finance également les Femen, et sur le compte duquel de nombreuses rumeurs circulent. En effet, à quoi joue M. Soros en finançant en France un organisme ayant autant de liens avec des Frères Musulmans et des salafistes et en même temps les Femen qui ont récemment perturbé l'une de leurs manifestations ?
Quand le Conseil d'état tranche en faveur du CCIF
Last but not least, le Conseil d'état tranche souvent, voire toujours en faveur des revendications musulmanes, qu'elles soient portées ou non par le CCIF :
Le Conseil d'Etat vient de trancher hier en faveur de l'ouverture de l'institut Ennour à Nice ! La plus haute juridiction de notre pays a ordonné à la mairie de Nice de signer l'arrêté d'ouver...
http://www.islamophobie.net/articles/2016/07/01/conseil-etat-mosquee-ennour-nice
Le Conseil d'Etat ordonne au préfet de faire ouvrir la mosquée de Fréjus
Le préfet du Var a 72 heures pour délivrer une autorisation d'ouverture provisoire de la mosquée de Fréjus.Le juge des référés du Conseil d'État, saisi par l'association El Fath, ordonne au...
Le Conseil d'État suspend la dissolution de la mosquée de Lagny
La plus haute juridiction administrative se prononcera sur le fond " d'ici l'été ".
Le Conseil d'Etat suspend un arrêté anti-burkini à Villeneuve-Loubet
INFOGRAPHIE - La plus haute juridiction administrative avait été saisie en urgence par la Ligue des droits de l'homme (LDH) et le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), pour qui ce typ...
Ajout au 27/08/2016 : Le Conseil d'état a, une fois de plus, tranché en faveur des revendications du CCIF, suite à sa contestation de l'arrêté anti-burkini à Villeneuve-Loubet
La loi de 1905 elle-même a été aménagée par des moyens détournés pour permettre les subventions au culte musulman via la création des baux emphytéotiques administratifs cultuels. Ainsi les municipalités sont désormais les premiers bailleurs fonciers de l’islam : sur 190 mosquées inaugurées depuis 2011 ou en cours de construction, 114 projets ont été rendus possible grâce à la cession d’un terrain municipal. Le Conseil d’État avait en effet, en juillet 2011, clairement opté pour une « laïcité ouverte » en désavouant le tribunal administratif de Cergy-Pontoise qui avait invalidé un bail emphytéotique au motif qu’il s’agissait d’une subvention déguisée, solution traditionnelle des tribunaux administratifs relative à toute cession de terrain à un prix inférieur à sa valeur vénale.
Une obstination pourrait-on dire à ce stade, qui pose la question de l'orientation idéologique des membres du Conseil d'Etat.
Voici la réaction de Marwan Muhammad sur sa page :
Normal, donc, que Marwan Muhammad se sente encouragé dans cette voie, le résultat est tellement gratifiant. Le CCIF lui a permis d'acquérir une grande popularité auprès de la communauté musulmane.
Marwan Muhammad, l'histoire d'une ascension sociale trop rapide et mal digérée ?
"La réussite n'est qu'illusion"
Cette petite phrase si triste prononcée par Marwan Muhammad décrit ce qu'il a éprouvé alors même qu'il était en train de réussir brillamment. Parce que Marwan Muhammad n'est ni bête ni incompétent. Sa fiche wikipédia fait état d'un parcours professionnel putôt enviable (y compris pour des français "de souche").
"Le jour où je me suis posé la question [ce que veut dire réussir], ce monde s'est effondré"
L'ingénieur brillant a brusquement mis un terme à une carrière prometteuse. Problème de loyauté envers sa communauté ? Sentiment de ne pas être légitime ?
Voici le 4eme de couverture de son premier livre, "Foul Express" sorti en 2009, qui raconte son expérience dans le monde de la finance :
Foul Express retrace le parcours d'un jeune ingénieur à travers le monde de la finance. Il y décrit ses espoirs, ses désillusions, ses questions.
Plus qu'un récit professionnel, Foul Express est un morceau de vie. On y trouve en vrac un décryptage de la finance, des analyses sociologiques et quelques rêves d'enfants.
Un témoignage sans complaisance.
Foul Express est le témoignage de l'auteur Marwan Muhammad, un jeune ingénieur qui prend ses fonctions au coeur d'une salle de marchés, dans une grande banque française.
Marwan éprouve d'abord la satisfaction d'avoir décroché le poste de ses rêves, lui le fils d immigré qui a grandi dans la France des années 80. Le sentiment d'avoir enfin cassé le plafond de verre et d'avoir touché du doigt la réussite qu'il convoitait tant. Puis viennent le questionnement, le doute, la critique et le conflit intérieur avant de finalement quitter définitivement la Banque.
Foul Express crée chez le lecteur un fort sentiment d'identification. Au travers des appartenances, des générations et des milieux professionnels, le livre pose des questions et décrit des sentiments qui nous interpellent tous : le sens de ce que l'on fait, l'envie de changer le monde, les petits détails de la vie quotidienne qui en fait n'en sont pas ...au fond, le besoin de retrouver un peu de notre humanité.
Questionnement, doute... En filigrane, on comprend que le jeune cadre a ressenti un vide existentiel.
En fait, Marwan Muhammad s'est auto-sabré.
NB : Voici la première page sur laquelle l'auteur de cet article avait découvert cette phrase qui l'a interpellé ("la réussite n'est qu'illusion"). Il a depuis tenté de retourner sur cette page, en vain.
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