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Debunking.fr

Mettons les choses au point : une personne attristée par une critique sur sa croyance n'est pas une victime

14 Juin 2014 , Rédigé par VDV Publié dans #Définitions et fondamentaux

L'islam se présente comme une religion, non comme une race, même si son origine arabe est avérée.

Ce n'est donc:

  • ni une origine ethnique
  • ni une race
  • ni une couleur de peau


Tout le monde peut se convertir à l'islam puisque c'est un ensemble de valeurs et de croyances qui n'ont rien à voir avec une quelconque origine ethnique.

L'islam, d'ailleurs, tend vers cela : à effacer toute subsistance d'identité nationale et particulière, en s'y substituant. Un musulman, qu'il soit blanc, noir, asiatique, est avant tout musulman.

Il n'a de compte à rendre qu'à allah, il ne doit suivre que la loi d'allah, il ne doit plaire qu'à allah.

Il doit oublier tout sentiment d'appartenance à une autre entité que la communauté des croyants et cela se traduit par de nouvelles mœurs, un nouveau mode de vie.

C'est une notion très importante qu'il faut comprendre.

L'islam enjoint à ses adeptes de placer l'adoration d'allah et l'imitation des faits et gestes de Mahomet au-dessus de toutes les lois, de toutes les mœurs en vigueur et de toutes les autres coutumes et pratiques que celles dictées par le coran et la sunna, à chaque fois que c'est possible. Evidemment, il n'y a pas de limite absolue.

L'islam se place au-dessus des identités particulières puisqu'il en propose une "nouvelle" : un musulman fait partie non plus d'un pays ou d'une nation, il fait partie de la "oumma", la communauté des croyants, qui n'a ni frontières, ni limites. Une nouvelle famille en somme.

Le mot "oumma" d'ailleurs vient de "oum", qui signifie "mère" en arabe, c'est un point très important sur lequel nous reviendrons: le lien établi avec la communauté des croyants doit transcender toute autre forme d'appartenance identitaire. C'est pourquoi les agents de l'islam n'aiment pas les nationalismes:qu'ils soient européens, mais aussi arabes.

On peut donc être fièrement berbère et non-musulman (comme Abel Chennouf, l'une des sept victimes de Mohammed Merah en mars 2012 à Montauban, français d'origine algérienne et catholique) et "français de souche" et musulman pratiquant. On peut être saoudien et être athée.

On peut être libanais et chrétien.
On peut être égyptien et copte.
On peut être né musulman, garder un nom à consonnance musulmane et devenir pasteur chrétien.

 

Être arabe, berbère, kabyle, perse, blanc, noir, ça ne se choisit pas.
Rejeter quelqu'un pour ces raisons, c'est du racisme.
 
Être musulman, c'est choisir d'adhérer aux valeurs musulmanes et on peut décider de ne plus y adhérer. 
Le problème n'est pas d'où l'on vient, à quoi on ressemble ou qui sont nos parents. 
Il réside plutôt dans "à quelle valeurs adhère-t'on?".

 

Mettons les choses au point

Un ensemble de valeurs, d'idées et de croyances, c'est la définition d'une idéologie

Les êtres humains ont des droits, pas les doctrines, ni les idéologies.

Les opinions, les idéologies, les doctrines, les croyances n'ont aucun droit.

Critiquer une personne en raison de son origine ethnique est un délit.

Critiquer ou moquer une pratique religieuse ou une croyance n'est pas un délit.

Contredire ou critiquer une croyance n'est pas une atteinte aux libertés individuelles.

Être vexé par une critique sur sa croyance n'est pas une atteinte aux libertés individuelles.

Une personne attristée par une critique sur sa croyance n'est pas une victime.

 

 

Rejeter l'islam revient donc à rejeter une idéologie, et des pratiques et n'a donc rien à voir avec du racisme, de la même façon qu'on a le droit de rejeter l'idéologie chrétienne, juive, l'idéologie libérale ou communiste : cela n'a rien à voir avec du racisme, c'est une prise de position idéologique que les adhérents à cette idéologie, bien évidemment, ne manqueront pas de dénigrer par tous les moyens.

Mais c'est ce que certaines associations musulmanes ont tout intérêt à faire croire car le racisme est puni par la loi, critiquer une religion est, en revanche, autorisé : cela relève de la liberté d'expression.

On peut donc se poser la question suivante :

L'assimilation répétée des critiques de l'islam à du racisme, le fait de réduire le rejet de l'islam à un simple préjugé racial, alors que les membres de ces mêmes associations répètent d'un autre côté que l'islam n'est PAS une race, ne leur servirait-il pas à culpabiliser, diaboliser et, au final, neutraliser toute prise de parole négative sur l'islam?

C'est-à-dire: à introduire une forme de censure.

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